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N26 et Revolut font face à une crise sans précédent

En quelques semaines, le ciel s’est obscurcit pour toutes les néo-banques. Alors qu’elles enchaines les performances depuis quelques années, elle enregistrent un arrêt net de leur activité depuis le début du confinement.

Déjà de la casse

En l’occurrence, leur modèle économique s’appuie sur le volume de transactions qui sont réalisées avec leur parc de cartes bancaires, grâce à des accords avec Mastercard ou Visa. Alors que la consommation est en chute, elles doivent limiter la casse pour passer cette phase.

En Angleterre, la première néo-banque a définitivement fermé ses portes : Bo. Ce ne sera probablement pas la seule, croient savoir les experts. Mêmes les géants N26 et Revolut luttent pendant cette période, et ils ont du s’adapter.

En l’occurrence, N26 a décidé de mettre plus de 10% de ses effectifs au chômage partiel, notamment en Allemagne. La néo-banque qui venait de se lancer aux États-Unis a également annoncé avoir licencié 10% de ses effectifs à New York (une information reprise par iPhon). Heureusement, elle a bénéficié d’une confiance renouvelée de ses actionnaires qui lui ont donné 100 millions de dollars en plus pour financer son développement.

Chez Revolut, on s’en sort mieux. La néo-banque avait levé 500 millions de dollars à la fin du mois de février – une aubaine. Elle pourra donc très probablement mieux résister que la plupart de ses rivales. Par ailleurs, la fintech britannique réfléchit à réaliser des acquisitions stratégiques pour continuer à diversifier son offre. Selon son PDG et fondateur, elle pourrait se développer dans l’univers du voyage.

Dans tous les cas, il faudra qu’elle fasse très attention. Le DG France de N26 a d’ailleurs confié qu’il avait arrêté toutes les campagnes de publicités physiques. La néo-banque essaie d’optimiser ses coûts pour traverser au mieux la crise.

Cela dit, les clients n’ont pas de souci pour continuer à s’inscrire chez chacune de ces néo-banques. Il ne leur faudra pas plus que 8 minutes pour en profiter. On est loin de l’époque de la paperasse administrative que l’on retrouve dans une banque traditionnelle, qui oblige à scanner ses justificatifs d’identité, diviser le PDF, le retourner ou encore le convertir pour ensuite l’imprimer et le renvoyer par la Poste.

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